Nous sommes sincèrement désolés puisque nous n'avons pas respecté une des règles que nous avons nous même donné dans l'article des conseils pour survivre dans un film d'horreur à savoir : ne pas regarder de films d'horreur ! En effet, les personnages regardant ce genre de films ne survivent pas très longtemps. Mais on s'en fout ! Pour Halloween, on s'est dit qu'on ne pouvait pas passer à côté d'un top 10 de films à voir ce jour là. Alors voici nos 10 films préférés et recommandés dans chaque catégorie d'horreur ou de bizarres, les thématiques du jour d'Halloween ! Régalez-vous et n'oubliez pas de crier !

Catégorie Slasher : Scream

Un tueur fait des ravages dans la ville de Woodsboro. La jeune Sidney Prescott, ainsi que la journaliste Gale Weathers essayent de découvrir qui se cache derrière le masque.

L'avis de Guillaume : Tout est culte : la première scène avec la conversation téléphonique, le fameux masque du Ghostface, le génial trio Sidney Prescott/Gale Weathers/Dewey, l'hommage aux films du genre... Bref, indispensable.

L'avis de Céline : Qui n'a pas posé la célèbre question "Quel est ton film d'horreur préféré ?" après avoir vu Scream ? Dès le début, ça envoie du lourd et le suspens ne retombe pas. Définitivement on vote pour le 1 et le 4 de la saga !

Catégorie Fantôme : 13 fantômes

Donc c'est l'histoire d'un homme qui hérite d'un manoir, il va y emménager avec ses 2 enfants et une médium. Puis des fantômes "pas très gentils" vont se manifester.

L'avis de Céline : Déjà, emmenager avec une médium, faut le vouloir. Sinon ce film est excellent pour les sursauts ! La maison est une vraie petite oeuvre d'art tout en verre et dorure, un régal pour les yeux et on y voit beaucoup mieux les fantômes et les coups arriver. Angoissant mais pas non plus exceptionnel, le film permet de suivre 4 personnages qui tentent de s'échapper de cette maison maudite pleine de fantômes vengeurs.

Catégorie Gore : Saw

Pour rappel, le film se passe principalement dans une salle de bain, où deux hommes qui ne savent pas où ils sont doivent jouer à un jeu machiavélique imaginé par un psychopathe.

L'avis de Guillaume : Saw c'est un peu comme Rambo : un premier opus très bon puis de suite en suite ça devient n'importe quoi. Et bien Saw premier du nom est un film à voir pour Halloween si vous voulez du gore, de l'hémoglobine, de l'amputation... bref du fun ! Haletant, surprenant, assez profond et bien dégueulasse, tout ce qu'il nous faut pour passer une bonne soirée d'Halloween.

L'avis de Céline : impossible de regarder ce film si t'es un peu ampathique, je préviens de suite !

Catégorie Zombie : 28 jours plus tard

Jim, un coursier, se réveille d'un coma 28 jours après qu'un virus ait transformé la majeure partie de la population mondiale en "zombies".

L'avis de Guillaume : Avec une scène géniale dans une Londres totalement désertique (qui a probablement inspirée le pilote de The Walking Dead) le film ne joue pas sur le cliché du zombie lent et moche. Ici, les contaminés ont plus l'air d'avoir une forme de rage ou un truc du genre, et sont rapides et féroces. Tout au long du film, on sent l'angoisse de la situation, et on voit que survivre est très compliqué quand certains êtres humains sont aussi féroces et malsains que les contaminés. A voir.

L'avis de Céline : pourtant pas très fan des films de zombies qui se ressemblent un peu tous je trouve, j'avoue que celui-là est un des top 3 de films à connaître dans la catégorie !

Catégorie Vampire : Dracula (FF Coppola)

Vlad Dracul, grand combattant, trouve en revenant de guerre sa fiancée Elisabeta morte. Défiant Dieu, il devient le Comte Dracula. Quand il décide de s'établir en Angleterre, il fait appel à Jonathan Harker pour tout organiser. Il se trouve que la fiancée de ce dernier est le sosie d'Elisabeta.

L'avis de Guillaume : Avec un Gary Oldman ultra charismatique sous les traits du vampire, et un casting fou (Winona Ryder, Keanu Reeves, Anthony Hopkins, Cary Elwes), il s'agit du meilleur film de vampire, présentant une créature torturée, romantique, bestiale mais attirante. Ca change de cette merde de Twilight.

Catégorie Monstre : The Descent

Six jeunes femmes se donnent rendez-vous pour une expédition spéléologique. Mais elles ne sont pas seules sous terre !

L'avis de Guillaume : Capable d'angoisser et de rendre claustrophobes les plus braves spectateurs, le film joue à merveille sur le côté sombre et très enfermé de la spéléologie. Le plaisir du film vient aussi de son côté "girl power" où les femmes prouvent que le sexe faible c'est du flan.

Catégorie Possession : l'Exorciste / Le témoin du mal

L'EXORCISTE : A Washington, l'histoire de la possession de la jeune Regan, exorcisée par le père Merrin.

L'avis de Céline : Pour moi, c'est LE film culte sur la possession ! Réalisé en 1974 avec une bande-originale qui fait encore froid dans le dos, on se souvient tous des têtes qui tournes, des scarifications, de la descente d'escalier en araignée, des vomissements et des répliques. LE film du genre à voir !

LE TEMOIN DU MAL : John Hobbes, un policier d'élite de la brigade criminelle, est confronté à une force puissante et mystérieuse. 

L'avis de Guillaume : Le mélange entre enquête policière et possession démoniaque est intéressante et pas forcément très habituel dans le genre. Le charisme de Denzel Washington est agréable et le suspens est toujours présent, jusqu'à la super fin accompagnée d'une célèbre chanson des Stones. Vivement conseillé.

Catégorie Psychopathe : Se7en / Devil Rejet / Maison des mille morts

SE7EN : un vieux flic à quelques jours de la retraite, un jeune flic plein de passion et un tueur en série qui assassine ses victimes selon les 7 pêchés capitaux.

L'avis de Céline : Il n'en fallait pas plus pour que Fincher réalise un chef d'oeuvre du cinéma d'angoisse et de thriller. Les crimes sont monstrueux, il n'y a pas de happy end, on se creuse la tête comme les flics pour trouver la suite de l'histoire, les acteurs sont excellents. A ne manquer sous aucun pretexte, un classique !

LA MAISON DES 1000 MORTS & THE DEVIL'S REJECTS sont deux films de Rob Zombie qui suivent une famille pour le moins particulière.

L'avis de Guillaume : Bien gore, le premier film est assez classique dans son déroulement, mais le côté vintage et le charisme fou des acteurs interprétant les membres de la famille rendent le film agréable. Le 2ème est plus original car il se met plus du point de vue des psychopathes et se termine par une très belle séquence !

Catégorie Sorcière : Hocus Pocus

Dans le célèbre village de Salem, la tradition d'Halloween dit qu'il ne faut pas allumer la bougie de 3 sorcières sous peine de les faire revenir à notre époque. Pour épater sa belle, un jeune homme va tenter l'expérience...

L'avis de Céline : Hocus Pocus est clairement LE Disney d'Halloween à connaître ! Totalement décalé, amusant et coloré, vous ne pourrez que rire et adorer. Un scénario simple et une réalisation dans l'esprit Disney : la chanson "I put a spell on you" vous donnera envie de chanter :)

Catégorie "enfant à problème" : Esther / The Ring

LE CERCLE, THE RING : une seule règle, ne pas regarder une certaine cassette vidéo sous peine de mourir 7 jours après. Mais la curiosité est plus forte que la peur...

L'avis de Céline : Je vous parle ici de la version américaine (et non originale japonaise) avec une Naomi Watts étonnante. The Ring part sur le principe simple que tant qu'on n'est pas sûr qu'il ne peut rien nous arriver, on peut tenter le diable. Beaucoup de non-dits et d'angoisse dans la première partie du film, autour de cette fameuse cassette vidéo qu'il ne faut pas regarder. Puis, après avoir été vue, les choses se dévoilent, les détails, les doutes, la paranoïa... Un remake excellent !

ESTHER : Kate et John décident d'adopter un enfant, Esther, qui n'est pas la fille douce qu'elle sembe être.

L'avis de Guillaume : l'interprète d'Esther est juste géniale, on adore la détester en la voyant faire tous ses mauvais coups sans se faire griller. L'intrigue est plutôt bonne et on a hâte de savoir comment toute cette histoire se termine ! (Et on n'est pas déçus !).

Joyeux Halloween à tous ! On espère que vous allez fêter ça dignement ce soir ! Après les conseils sur comment survivre dans un film d'horreur, les princesses Disney version monstres et le top 10 des films à voir pour Halloween voici le dernier article dédié à la soirée de l'horreur ! Et il s'agit d'anecdotes sur vos films préférés ! C'est parti.

Anecdote n°1 : Avant d'être le film pour enfants que l'on adore tous, E.T. l'extraterrestre devait être un film d'horreur dans lequel une famille vivant dans une ferme voyait débarquer un effrayant alien gris. La scénariste Melissa Mathison arriva sur le projet et réécrit l'histoire qui devint celle que l'on connaît tous.

Anecdote n°2 : "Elm Street" n'est jamais prononcé dans le film Les Griffes de la nuit (dont le titre original est quand même Nightmare On Elm Street).

Anecdote n°3 : Dans le film Poltergeist, de vrais squelettes humains furent utilisés car ils étaient moins chers que des faux en plastique.

Anecdote n°4 : En 1974, durant la projection de l'Exorciste, un homme est tombé dans les pommes et s'est cassé la mâchoire. Il a poursuivi Warner qui lui a versé une indemnité.

Anecdote n°5 : Massacre à la tronçonneuse devait à l'origine s'appeler "Head Cheese" (tête de fromage) probablement à cause du visage du méchant baptisé finalement Leatherface (Face de cuir) ce qui est quand même plus classe.

Anecdote n°6 : Le vomi de l'Exorciste est en fait de la soupe de pois de la marque Andersen. La fameuse marque Campbell immortalisée par Andy Warhol a été considérée mais l'équipe du film trouvait que son aspect ne collait pas à ce qu'ils voulaient.

Anecdote n°7 : Le film Destination Finale est basé sur un épisode rejeté de la série X-Files.

Anecdote n°8 : Le costume de Ghostface dans Scream devait être entièrement blanc. Mais l'équipe changea la couleur en noir de peur que le méchant ressemble trop à un membre du Ku Klux Klan.

Anecdote n°9 : Sissy Spacek l'interprète de Carrie, a été élue reine de son bal de promo, avec des conséquences moins tragiques que dans le film évidemment.

Anecdote n°10 : Toujours dans Carrie et cette fameuse scène où elle est couverte de sang pendant le bal de promo, l'actrice Sissy Spacek, qui ne voulait pas casser la continuité de film, resta les 3 jours nécessaires au tournage de la scène avec le sang sur elle, ses vêtements et son visage. Elle dormait même comme ça.

Anecdote n°11 : Dans Les Griffes de la nuit le jeune Johnny Depp écoute une chanson qui s'appelle KRGR, qui est en fait le mot Krueger sans les voyelles, nom du méchant du film.

Anecdote n°12 : Tournée en studio, la scène culte où Jack Nicholson explose la porte à la hache dans Shining a posé un petit problème. En effet, il s'agissait d'une fausse porte mais comme l'acteur a été pompier volontaire, il explosait trop facilement cette dernière avec sa hache. Les équipes ont donc décidé de tourner la scène avec une vraie porte, plus résistante.

Anecdote n°13 : La scène de prémonition dans Destination Finale 3 a lieu sur des montages russes. Les acteurs ont du faire l'attraction 26 fois pour que tous les plans soient corrects.

Anecdote n°14 : Le film Vendredi 13 qui se passe dans le camp de Crystal Lake a été tourné dans un vrai camp du New Jersey toujours en activité.

Anecdote n°15 : Le lycée de Carrie s'appelle Bates High en hommage à Norman Bates de Psychose.

Anecdote n°16 : La tête de mort que l'on voit sur l'affiche du Silence des Agneaux est en fait inspirée d'une photo de Philippe Halsman en collaboration avec Salvador Dalí qui représente 7 femmes nues. L'affiche de The Descent fait aussi référence à cette photo.

Anecdote n°17 : Tous les figurants qui ont participé au film Le Jour des morts-vivants ont reçu une casquette disant "J'ai joué un zombie dans le Jour des morts-vivants" et 1 dollar.

Anecdote n°18 : L'équipe de tournage de Piranha a estimé avoir utilisé plus de 280 000 litres de faux sang pour le film.

Anecdote n°19 : Dans le Silence des Agneaux, Anthony Hopkins ne cligne jamais des yeux.

Anecdote n°20 : Le tueur dont l'esprit se met dans la poupée Chucky s'appelle Charles Lee Ray en référence à Charles Manson, Lee Harvey Oswald, and James Earl Ray.

Anecdote n°21 : Avant que le film Le Projet Blair Witch ne sorte en salles, les trois acteurs principaux étaient marqués "disparus - présumés morts" sur IMDB.

Anecdote n°22 : Anthony Hopkins gagna un oscar pour son rôle dans le Silence des Agneaux alors qu'il n'apparaît en tout que 16 minutes dans le film.

Anecdote n°23 : Le sang de la scène de la douche dans Psychose était en fait du sirop au chocolat.

J'ai eu la chance de voir hier le spectacle musical adapté du dessin animé de Disney : La Belle et la Bête qui est sans doute mon préféré après le Roi Lion.

Pour les gens qui n'ont pas eu d'enfance, la Belle et la Bête raconte l'histoire de Belle, jeune fille assez canon rêvant de princes et d'aventures à travers ses livres, qui se fait courtiser par le plus grand macho de tous les temps, Gaston. Suite à une mésaventure, elle va rencontre un prince transformé en Bête après une malédiction, ainsi que ses serviteurs victimes du même sort. Pour briser l'enchantement, la Bête doit tomber amoureux et se faire aimer en retour, mais ce n'est pas gagné...

Petit retour sur ce show si magique.

Des comédiens/chanteurs au top

Très bien mis en scène, avec de belles chorégraphies (notamment celle dans la taverne avec la chanson de Gaston), les comédiens exécutent parfaitement les différents tableaux qui forment le show. Niveau chant, ils n'ont pas à rougir de leurs illustres prédécesseurs qui doublaient le dessin animé, et apportent aussi une touche de comédie des plus agréables, en particulier Lumière qui est un peu plus porté sur la chose que dans la version animée !

Gaston (Alexis Loizon) a la voix grave et profonde, il joue des biceps et fait des vannes sur ses fesses. Belle (Manon Taris) a une voix sublime, Lumière (Dan Menasche) est espiègle, particulièrement drôle et forme un duo parfait avec Big Ben (David Eguren). La Bête (Yoni Amar) chante aussi très bien, et arrive à faire des grognements sympa.

Nous parlons de chanteurs, parlons donc de chansons. Elles sont toutes là, bien interprétées, frissons garantis ! Les nouvelles, écrites pour le show passent plutôt bien et s'intègrent bien dans la continuité de l'histoire. L'orchestre qui accompagne le spectacle est vraiment top, et arrive à retransmettre les différentes ambiances des scènes parlées.

Et mention spéciale au petit garçon, interprète de Zip, qui est tout mignon et qui assure jusqu'à la fin.

Des décors/costumes magnifiques

Le travail réalisé pour cette adaptation est juste impressionnant. On passe de tableaux en tableaux en fonction du lieu et de la scène, les transitions sont parfaites et fluides, tous les décors sont bien détaillés et le jeu de lumière est vraiment très agréable. Niveau costume aussi le détail est là : Lumière peut faire des flammes, Big Ben a une pendule qui fait son boulot de pendule, madame Grande Bouche, déguisée en commode, peut carrément ouvrir son tiroir. Bref c'est beau.

Deux scènes sont particulièrement agréables : la première dans la taverne avec Gaston, où l'équipe nous offre une belle chorégraphie avec des chopes de bière. Ça me parle moi, les chopes de bière. L'autre est la scène avec la chanson "C'est la fête" qui je pense n'était pas évidente à adapter aux vues de ce qui se passe dans le dessin animé. Dynamique, avec une farandole de costumes et même de la pyrotechnie, nous sommes transportés.

En bref, si vous êtes fan du dessin animé foncez le voir ! Décors, costumes, chanteurs, mise en scène, tout est fait pour que vous passiez un merveilleux moment. On retrouve la magie Disney, et les frissons qui vont avec (et même les larmes pour une certaine blogueuses dont je tairai le nom ici).

Pour les places, et plus d'infos, c'est ici : http://www.labelleetlabete.fr/

Note finale : 9/10

Le 2 avril 2012, je disais dans ma critique du premier opus d'Hunger Games que le film était plutôt agréable et que j'attendais la suite avec une certaine impatience. Et bien je n'ai pas été déçu ! 

La première partie du film concentre un peu tout ce qui était bon dans le premier opus. On suit Katniss qui, malgré sa victoire, doit toujours se battre pour manger, mais qui doit aussi préparer sa tournée avec Peta pour aller faire le tour des districts et terminer au Capitole pour célébrer leur victoire. On retrouve toute l'hypocrisie limite gerbante des gens riches de la ville principale qui se délectent des moments intimes des deux jeunes héros du district 12, alors qu'il n'y en encore pas longtemps ils prenaient plaisir à les voir frôler la mort. Katniss est d'ailleurs assez fragile puisqu'elle doit faire semblant de s'intéresser à Peta, leur amour inventé les ayant fait survivre jusque là. Par ailleurs, elle est hantée par les Jeux et arrive de moins en moins bien à cacher son envie de rébellion. Elle incarne pour certains l'espoir de renverser le gouvernement du président Snow, et les habitants des districts commencent à rendre les coups qu'ils reçoivent. Plus sombre, on voit mieux la cruauté du gouvernement qui n'hésite pas à tuer toutes les personnes qui prennent Katniss pour exemple. Les conditions devenant trop rudes, Katniss explose et tombe le masque de la victorieuse heureuse pour faire un dernier coup d'opposition qui la mènera aux Jeux de l’Expiation. 

Cette première partie est vraiment plaisante, plus sombre, et donne envie pour la suite. Le président Snow et toute sa clique sont tellement manipulateurs, fourbes et cruels que l'on a vraiment hâte de les voir tomber sous les coups des habitants des districts (enfin on espère que cela arrive, j'ai pas lu les bouquins). On voit aussi tous les efforts que doivent faire Katniss et Peta pour garder la face et ne pas mettre en danger leurs proches, se sentant obligés de défendre ce gouvernement qu'ils méprisent. Il y a aussi des moments émouvants, particulièrement quand ils se rendent dans le district 11 pour un discours, et qu'ils rendent hommage à la petite Rue, morte dans le premier opus, et que les gens font le fameux signes représentant la "rébellion" de Katniss.

Peta est un peu plus intéressant dans cette suite. On compatie pour lui qui aimerait bien que les sentiments de Katniss à son égard soient réels. Il ne lâche vraiment rien et est toujours là pour la belle, il s'accroche et ne perd jamais espoir. Un des plus gros friendzones du cinéma. Il manipule aussi bien les foules en lançant une info à la télévision qui poussera même certaines personnes de Panem à vouloir annuler les jeux.

Les autres personnages que l'on découvre dans la suite du film, les Jeux, sont plus hétérogènes que dans le premier film. On a des scientifiques intelligents, des brutes épaisses, des sournois qui empoisonnent... Bref Katniss et Peta ne sont pas sûrs de survivre aux Jeux cette fois ! Surtout que le président Snow fera tout pour que Katniss y reste. On devine vite les motivations du personnage de Philip Seymour Hoffman mais il faut avouer qu'on doute un peu sur des autres personnages "alliés" comme Finnick Odair, Johanna Mason ou Beetee.

La partie sur les Jeux est plus déjà-vu puisque présente aussi dans le 1, mais tout aussi sympa à regarder avec les nouvelles règles, les nouveaux environnements et les personnages de l'Arène. On voit arriver la fin mais elle donne vraiment envie de voir le 3ème film, qui promet d'être très intéressant. On peut dire que c'était les Jeux de trop pour le gouvernement, et que le dégoût provoqué par ce système croit de plus en plus au sein de Panem même.

En conclusion, The Hunger Gamers : L'embrasement est une suite qui tient ses promesses, qui va un peu plus en profondeur, qui développe plus les personnages, qui montre plus les failles du gouvernement de Snow, sa cruauté et son hypocrisie... Bref qui va plus loin ! C'est pour cela que l'on a vraiment envie de voir la suite. La licence est sur une très bonne pente.

Note finale : 8/10

Pour les gens qui ne le savent pas, Movember consiste, pour nous les hommes hein, à se laisser pousser la moustache durant tout le mois de novembre dans le but de sensibiliser l'opinion publique et de lever des fonds pour la recherche dans les maladies masculines comme le cancer de la prostate par exemple.

Pour rendre hommage à cet évènement cool, voici les plus belles moustaches du cinéma en une image ! (+ les deux moustaches cultes de la TV)

Vous pouvez cliquer sur l'image ci-dessous pour l'agrandir.

Vous pouvez faire vos dons sur le site français de Movember

Quelle est votre moustache préférée ?

Voici le nouveau Disney de Noël : la reine des neiges ("Frozen") librement inspiré du conte pour enfants "la reine de glace". On a eu le plaisir de le voir et pour être honnêtes : on a beaucoup aimé ! La magie opère !

Impossible de ne pas penser à Raiponce et de ne pas vibrer sur différents plans... on vous explique pourquoi !

Du classique qui marche

Le film est très classique dans son déroulement, dans ses personnages et dans son histoire, utilisant les mêmes codes de Disney/Pixar. La ressemblance avec Raiponce est d'ailleurs assez flagrante : on voit une princesse au caractère inhabituel (à savoir qui a envie d'aventure, qui est maladroite mais chaleureuse et attachante) accompagnée d'une version moderne du prince charmant : le mec bourru, drôle, anti héros par excellence, qui tombe dans l'aventure par hasard et qui va conquérir le coeur de la belle.

Les personnages

Les autres personnages sont tout aussi classique : l'habituel "sidekick", compagnon rigolo qui est une source comique pour l'histoire, est ici Olaf, un petit bonhomme de neige (dans Raiponce c'était un caméléon, dans Aladdin un singe... Bref la liste est longue mais c'est toujours le même principe). Il y a aussi l'animal qui a une relation particulière avec le héros, ici le renne (dans Raiponce c'était le cheval). 

L'histoire

Quant au déroulement de l'histoire, on s'y retrouve aussi : une quête qui fera se rencontrer des personnes, qui les fera grandir et se rapprocher. De l'aventure, de l'humour... Bref du Disney ! Malgré tout ce classicisme, le studio arrive à faire naître encore et toujours la magie que l'on attend dans ce genre de film. Les personnages sont attachants, notamment Olaf qui est naïf comme un enfant, et qui du coup est un peu détaché de l'aventure mais apporte toujours son point de vue sur les choses. Visuellement, il n'y a pas grand chose à dire, les décors sont magnifiques et les musiques sont vraiment agréables. Mais je laisserai Céline développer ces deux points dans la partie suivante !

La touche Pixar

On sent quand même que l'arrivée de Pixar dans la compagnie a permis de changer un peu les choses. Déjà visuellement, pas de doute, ça ressemble plus à du Pixar, l'humour et l'auto-dérision est aussi plus présente depuis l'arrivée de la société. On pense notamment aux vieux films de princesse moqués dans le début du film avec la rencontre de l'héroïne et de son prétendant. Mais c'est aussi dans la façon de travailler que Pixar, à travers John Lasseter, a influencé Disney.

Un graphisme toujours aussi étonnant

En 2013 lorsqu'on sort un film d'animation et surtout que l'on s'appelle Disney, on ne peut plus se permettre de ne pas être un tueur niveau graphisme. En travaillant avec une grosse partie de l'équipe de Raiponce, on était assuré d'avoir de la qualité. Et c'est le cas ! Mais comme pour Raiponce, avec les textures de cheveux, l'équipe a relevé un défi de texture : la neige et la glace.

Nous avons eu la chance de rencontrer et d'interviewer les réalisateurs et producteurs de "la reine des neiges" dans une Masterclass et ils ont été TRES généreux en détails : Jennifer Lee, ainsi que le producteur Peter Del Vecho.

Voici 10 points à savoir sur les "dessous" de la reine des neiges 2013 : 

- L'univers des décors est inspiré de l'art norvégien "Rosemaling"

- L'équipe a passé des semaines dans le Wyoming pour étudier l'aspect de la neige

- L'équipe a aussi visité un hôtel de glace au Canada

- Disney a créé un logiciel graphique entièrement dédié au comportement de la neige et de la glace

- Les différentes textures de la neige ont été très importants et les plus dures à traiter

- Le plus gros travail sur le graphisme de la glace était sur les couleurs et les effets miroir

- Les costumes d'Anna et coiffures des deux soeurs sont également inspirés de la culture norvégienne

- L'équipe a passé plusieurs jours a faire des bonhommes de neige pour créer le personnage d'Olaf

- Les paysages de montagnes s'inspirent du Canada et les plaines de la Norvège pour les Fjords

- Le style de dessin ressemble à celui de Raiponce sans être volontaire

Une bande originale et surtout une chanson !

J'avoue qu'il s'était passé pas mal d'années depuis que Disney ne m'avait fait frissonner avec une chanson digne de se nom, réveillant la gamine en moi. Et puis est arrivé Raiponce. La bande-originale nous a totalement séduite avec Guillaume, un vrai coup de coeur ! 

Cette année, je redouble mon enthousiame parce que "La reine des neiges" nous offre un superbe passage avec Elsa, la fameuse reine des neiges, et le titre "Let it go" (à écouter impérativement en VO donc). Explosif, touchant, à vous faire frissonner, à écouter en boucle, à vous donner envie de le chanter à tue-tête même dans le métro (oui, on a su résister avec Guillaume mais ça a été dur ;-)).

Le titre est interprété par la célèbre Idina Menzel. Mais si vous la connaissez, la mère de Rachel dans Glee, une chanteuse impressionnante !

Bref, le reste de la BO est très bien aussi (mis à part une chanson au début, avec des consonnances africaines... on n'a pas bien compris qu'est ce que le Roi Lion venait faire dans les pays nordiques mais on leur passe l'erreur tellement le reste est bien). Elle peut donc vivre et s'écouter avec et sans le film. Ce qui, pour Guillaume et moi, relève d'une vraie bonne BO :)

Allez, pour vous et en vidéo : un TOUT PETIT aperçu de la chanson "let it go" par Idina telle qu'elle est DANS le passage du film d'animation (sinon une autre version + "pop" existe par Demi Lovato, qui est la version officielle du générique mais on est moins fan)... mais attendez de l'entendre au cinéma, vous foncerez l'acheter.

Note finale : 7,5/10

L'excellent acteur Christoph Waltz (Inglourious Basters, Django Unchained) serait intéressé par le rôle du Capitaine Brand, méchant qui s'opposera à Jack Sparrow/Johnny Depp dans le prochain Pirates des Caraïbes. Il chercherait à se venger de notre bon vieux Jack car il pense que ce dernier est la cause de la mort de son frère Eric.

Après un épisode 4 désastreux, peut-être que son talent légendaire fera du 5ème volet un film sympathique et réveillera aussi le talent de Depp qui n'est plus aussi à l'aise dans ses bottes de pirate qu'avant.

Concernant le reste du film, on sait déjà que la sorcellerie jouera un rôle central dans l'histoire, qu'il y aura un fantôme qui accompagnera le Capitaine Barbossa et que le film commencera par un mariage étrange qui impliquera le triangle des Bermudes.

On parle aussi de la fille de Barbossa, Carina Smyth, qui est accusée de sorcellerie alors que c'est une scientifique. Rebecca Hall (Iron Man 3) serait pressentie pour le rôle.

Enfin, on sait que Keith Richards fera sans doute son retour, puisqu'il détient des informations sur le Trident, objet que cherche l'équipe de Sparrow ainsi que le Capitaine Brand.

Affaire à suivre.

Personnellement, je ne connaissais pas cette histoire et série, je l'ai découverte grâce à M6 et j'ai beaucoup aimé. Certains disent qu'ils n'ont pas accroché, d'autres que la série est du "sous Lost" (je n'ai trouvé AUCUN rapport mais bref, chacun son opinion...), il y a suffisamment de personnages et de mystère pour se faire son propre avis.

La diffusion venant tout juste de se terminer sur M6, voici 10 points qui vous en diront plus sur la série et peut-être vous donner envie de la découvrir aussi !

1. A l'origine, "Under The Dome" est un roman de Stephen King

2. L'histoire n'a pas été écrite pour durer et une seule saison était prévue par rapport au livre mais face à l'immense succès de la série la chaîne CBS a commandé une suite à Stephen King et ses scénaristes

3. Les rumeurs annoncent que 3 autres saisons (soit 4 au total) seraient en cours d'écriture et que Stephen King serait sur une suite ou une extension de son histoire originelle

4. Steven Spielberg himself fait partie des producteurs très impliqués dans la série

5. Brian K. Vaughan est le scénariste de "Under The Dome" et a également beaucoup travaillé sur la série Lost, ce qui déclenche de nombreuses comparaisons chez les fans

6. Dans "Les Simpsons : le film", la ville de Springfield se retrouve bloquée sous un dôme de verre par l'armée. Le film est sorti en 2007, Stephen King publie son roman en 2009 en niant toute lien, plagiat et inspiration avec le dessin animé puisqu'il travaillait sur cette histoire depuis 1972 !

7. Un seule roman a été publié mais 7 autres "suites" existent en version numérique, de quoi servir de source aux scénaristes pour d'autres saison

8. Dans le premier épisode, lorsque le dôme tombe sur la ville, il coupe une vache en deux (vidéo de 15sc à voir ici), cette scène est a plus "gore" de la saison 1 et a été détournée de nombreuses fois par les fans-internautes

9. Que ça soit aux US ou en France, la série attire de nombreux téléspectateurs et signe des audiences à faire palir. 13 millions pour le 1er épisode aux US et 4 millions en France sur M6 (et le même score si élevé pour le dernier épisode)

10. Niveau casting, pas de grosses têtes d'affiche mis à part Dean Norris (qui interprête le "méchant" Big Jim) qu'on a pu voir dans de très nombreuses séries ou films. Sa tête vous dira quelque chose ;). Mais aussi le beau (*soupir*) Mike Vogel, qu'on a découvert en pilote dans la série "Pan Am" et Rachelle Lefevre, l'ex vampire rousse de la saga Twilight !

Céline a été plus rapide que moi sur le coup avec son Top 15 des baisers de légende chez Disney puisque je voulais vous parler depuis plusieurs jours des baisers du cinéma. Voici mon Top 17, je laisse le filon Disney à ma co-rédactrice de chic et de choc.

Le plus passionné : The Notebook

Ma comédie romantique préférée (et j'assume !!!), cette scène de baiser a tout pour être culte : les personnages se retrouvent après une longue séparation, passent une journée au top en barque (si si, je vous assure, c'est cool), il se met évidemment à pleuvoir histoire de jouer dans le cliché, et là ils sautent l'un sur l'autre et s'embrassent langoureusement avant de passer une nuit des plus sympathiques. 

Le plus dangereux pour le cou : Titanic

Quel beau moment : le soleil qui se couche, les amoureux sur le pont du bateau qui flotte encore (mais pas pour bien longtemps), et la petite Rose qui se retourne pour embrasser Jack. C'est un coup à se prendre un torticolis.

Le plus renversant : Spider-man

Le plus culte des bisous dans un film de super-héros, avec l'indispensable pluie, ce baiser est sexy à souhait.  Et puis ce qui vient après est encore mieux ! La belle Kirsten Dunst a en effet oublié de mettre un soutien-gorge et par cette nuit froide et pluvieuse, je vous laisse imaginer le truc... A voir et revoir.

Le plus animé : La belle et le clochard

Les baisers Disney, il y en a, mais pour moi celui-là est le plus emblématique et le plus chou. Il est vrai que j'adore les spaghetti alla bolognese, et que ça joue sur mon opinion. Ce bisou inattendu suite à un partage de pâte lors d'un dîner aux chandelles avec musique et tutti quanti est quand même super mignon.

Le plus "mains dans le cambouis" : Ghost

"Ohhhhhhh myyyy looooove myyyyyy darliiiiiing". Culte de chez culte. Les deux amants se tiennent l'un contre l'autre et commencent à jouer avec la terre cuite de manière sensuelle et surtout sexuelle ! Tellement culte que nos amis de la série Community s'en moquent dans une scène où le professeur de poterie de l'école explique qu'il ne supporte plus de voir ses élèves refaire encore et toujours la fameuse scène. A savourer :

Le plus attendu par le héros : Seigneur des Anneaux

Après avoir marché des heures, combattu des trolls, des gobelins, des orcs, des Nazgûl, après avoir perdu des amis lors d'une bataille, assumé son rôle d'héritier au trône du Gondor pour faire face au terrible Sauron, fait un discours des plus héroïques, avoir bouffé de la merde pendant des lustres et ne pas s'être lavé les cheveux pendant une plombe, il est normal que quand tout est gagné et que notre ami Aragorn retrouve enfin sa belle, il lui saute dessus comme la vérole sur le bas clergé ! Et le coquinou sort la langue direct.

Le plus geek : Star Wars

La tension sexuelle entre Han Solo et Leia Organa est palpable depuis leur rencontre. Arrogant au possible, Han la cherche en permanence, et elle aime ça (même si elle ne le montre pas). Mais quand vient le difficile moment de la congélation dans la carbonite du contrebandier, la belle princesse lui offre un baiser langoureux d'adieu et lui dit qu'elle l'aime. Han lui répond "je sais". Parfait.

Le plus hot : Sexcrimes

Denise Richards. Topless. Neve Campbell. Piscine. Concentration difficile. Fahsqieauvob..... !?!?!?

Dans un sursaut de professionnalisme, je reprends mes esprits pour terminer cet article que je fais pour vous, chers lecteurs. Vous qui aimez les titres des films en québécois, celui-ci s'appelle "Les Racoleuses". Je trouve que ça colle bien moi.

Le plus romantique : Romeo + Juliette

Le patron des couples. L'histoire la plus romantique de tous les temps. Roméo et Juliette de William Shakespeare reste aujourd'hui dans les mémoires alors que le poète a écrit l'histoire en 1597 ! La scène du balcon est emblématique et est magnifiquement mise à l'écran par Baz Luhrmann grâce à sa caméra, à la belle musique d'ambiance et aux talents des deux acteurs (Leonardo DiCaprio et Claire Danes). C'est chou, c'est émouvant, c'est ultra romantique... du lourd.

Le plus réparateur : Les Aventuriers de l'arche perdue

J'ai toujours adoré cette scène, c'est trop mignon ! Indy a enfin un moment de paix où il peut soigner ses plaies quand la belle Marion entre et décide de s'en occuper. L'aventurier fait son enfant et se plaint d'avoir mal. En tant qu'infirmière de rêve, Marion décide de l'embrasser là où il ne souffre pas, pour éviter d'entendre ses jérémiades. Il lui montre son coude, puis sa tête, son oeil, puis enfin sa bouche. C'est génial. Et, épuisé par ses aventures, il s'endort, laissant la belle dépitée. J'adore.

Le plus dégueulasse : The Shining

Le bon vieux Jack Torrance commence à perdre la boule, coincé dans l'hôtel vide avec sa femme un peu cruche et son marmot qui dit toujours "Redrum". Il se rend dans une chambre où une magnifique femme entièrement nue l'attend. Jack ne résiste pas et l'embrasse. Sauf que cette dernière se transforme en mamie zombifiée. C'est immonde.

Le plus attendu par les fans : Harry Potter

Les fans de la saga attendaient ça avec impatience ! LE premier baiser entre les deux héros qui n'arrêtaient pas de se lancer des signes sans jamais oser avouer leurs sentiments. Dans le livre, cela ne se passe pas comme ça, mais l'adaptation est géniale car après toutes leurs aventures et les difficultés rencontrées et avant la grande bataille, donc dans un moment intense pour le spectateur, Ron et Hermione se libèrent enfin et sautent l'un sur l'autre. Tonnerre d'applaudissements dans la salle à cet instant, preuve que les spectateurs n'attendaient que ça !

Le plus "pas sans mon accord" : Kill Bill

Ah il ne faut pas embrasser la Mariée sans sa permission ! Buck ose s'approcher de la belle pour abuser d'elle puisqu'il croit qu'elle est encore dans le coma mais elle est en fait réveillée et prête pour exercer sa vengeance. Moi j'aime bien qu'on me mordille la lèvre en m'embrassant mais là c'est un peu trop.

Le plus chou : Goonies

Quel film culte ! Qui n'a pas rêvé étant gamin de vivre une aventure comme celle-ci ? A un moment de l'aventure, l'équipe se repose dans la grotte et la petite amie de Brand, Andy, croyant faire face à ce dernier, l'embrasse amoureusement. Mais il s'agissait en fait du petit frère de Brand, Mickey, qui est pour le coup-là au bon moment au bon endroit. 

Le plus frenchy : Jeux d'enfants

Quel beau film bien romantique qu'a réussi à nous pondre Yann Samuell, montrant par la même occasion que nous aussi on peut faire de belles histoires d'amour !

Il y a plusieurs baisers incroyables dans ce film, dont un sous l'indispensable pluie, mais j'ai finalement préféré mettre en avant celui-là, qui est aussi chou que celui des Goonies.

Le plus nécessaire à la survie de l'humanité : le 5ème élément

La petite Liloo a vu la méchanceté de l'humanité et ne sait plus si elle veut sauver le monde ou pas. Le Mal va gagner, il ne reste que quelques secondes avant la fin de tout. Mais c'est sans compter le bourru mais héroïque Korben Dallas, qui ose enfin avouer son amour à Liloo et l'embrasse pour preuve. Grâce à l'Amour avec un grand A, Liloo change d'avis et active son super pouvoir de 5ème élément. On a eu chaud.

Le plus performant : Princess Bride

"Depuis l'invention du baiser, cinq seulement ont été classés comme les plus passionnés et les plus purs. Celui-ci les surpassa tous de très loin.". Et voilà, on termine avec le meilleur, selon le personnage hein. Mais il faut avouer que le film est magique et que le bisou de fin est parfait. Quoi de mieux comme conclusion ?

Et vous, quelle est votre scène de baiser préférée ?

Synopsis : Walter Mitty est un homme ordinaire, enfermé dans son quotidien, qui n’ose s’évader qu’à travers des rêves à la fois drôles et extravagants. Mais confronté à une difficulté dans sa vie professionnelle, Walter doit trouver le courage de passer à l'action dans le monde réel. Il embarque alors dans un périple incroyable, pour vivre une aventure bien plus riche que tout ce qu'il aurait pu imaginer jusqu’ici. Et qui devrait changer sa vie à jamais.

Ce que vous devez savoir avant tout

Walter Mitty (joué par Ben Stiller) est "employé de bureau" au magazine LIFE (qui a réellement existé d'ailleurs, genre de National Geographic mixé avec le Time). Il gère les archives de pellicules à l'heure où les photographes bossent en numérique. Le dernier numéro du magazine est annoncé, LIFE sera ensuite démentelé pour n'être qu'un site internet. Restructuration etc... et préparation du dernier numéro dont la lourde tâche de la dernière couverture revient à Walter Mitty. Sean O'Connell (joué par Sean Penn), le plus célèbre photographe du magazine, qui travaille encore à la pellicule et qui connait Walter depuis 16 ans, lui envoit LA photo qui devra être la dernière couverture, mais impossible de la trouver dans l'enveloppe. Walter Mitty va se donner pour mission de retrouver ce photographe-aventurier-globe-trotteur pour ramener cette photo... C'est là que tout commence !

Réveil de l'aventurier qui sommeille en nous

Le thème est très bien choisit ! A l'heure actuelle, lorsqu'on nous rabache en permanence des sondages et autres chiffres nous disant à quel point la plupart des gens n'aiment pas leur vie, qu'ils voudraient plus de sensations pour les sortir de l'ordinaire : la vie rêvée de Walter Mitty, petit employé "de bureau", à la vie bien rangée, organisée et seule, aux chemisettes grises, travaillant dans une salle sombre, qui se lance dans une aventure totalement dingue sur un coup de tête, va en toucher plus d'uns ;)

Tout est crédible (enfin jusqu'à une certaine partie du film mais vous éviter de vous spoiler l'histoire, on vous en dit juste un peu plus dans la conclusion) et c'est ce qui rend les scènes si fortes. Rêveur inconditionnel, Walter Mitty est amoureux de Cheryl (jouée par Kristen Wiig), une de ses collègues à qui il n'a jamais parlé et qui dit aimer les aventuriers, les vrais bonhommes quoi ! Il a donc des moments d'absence où il s'imagine dans des scènes à sensations face à elle. Mais un jour, lassé d'être toujours spectateur, il se lance et prend un billet d'avion...

Des paysages extraordinnaires, un tournage réaliste !

De New York au Groenland puis à l'Islande et à l'Himalaya en Afghanistan, les décors sont superbes. Un conseil : ne prenez ni votre CB ni votre passeport dans votre poche en allant voir le film, vous serez tenté de foncer vers l'aéroport en sortant.

Ben Stiller a tenu à tourner avec le plus de réalisme possible, donc lorsqu'il saute d'un hélicoptère pour atterir au beau milieu de l'Atlantique a plusieurs dizaines de mètres d'un bâteau, il le fait. Lorsque son personnage s'envole pour l'Islande, ils tournent sur place... Et le tout sur de la vraie pellicule et non pas en numérique, afin de garder tout l'esprit de l'histoire. Un rendu visuel parfait, rien à redire là dessus, vous allez vous régaler !

Une bande originale idéale

Avec une histoire parlant d'aventures mais surtout de rêves, d'abandon, de moments très personnels imaginaires et de grands espaces, la musique était primordiale dans ce film ! "La vie rêvée de Walter Mitty" ne déçoit pas non plus de ce côté là et s'offre une bande originale très séduisante : David Bowie, José Gonzales... et quelques faux airs de Lumineers au programme.

>> Faites-vous plaisir en cliquant ici pour l'écouter, évasion garantie !

Quelques longueurs et un changement d'esprit

Bien que très séduite par "La vie rêvée de Walter Mitty", il a aussi des défauts. Tout d'abord le film semble très long : 1h56 au compteur mais + de 2h15/30 largement ressenties car l'histoire met une bonne vingtaine de minutes à se placer avant que l'aventure commence enfin. 

Deuxième point qui m'a clairement gêné, c'est un changement "d'ambiance" lorsque Walter Mitty revient à New York la première fois (je ne peux pas vous en dire plus, sinon spoiler). La première partie de l'aventure me paraissait totalement crédible, barrée mais crédible. La deuxième ne l'est plus, Walter Mitty se tranforme en baroudeur et aventurier presque expérimenté en escaladant la montagne sous nos yeux alors qu'il commence en amateur de base qui glisse sur la route avec ses chaussures... C'est le point "dommage" qui casse l'image du héro un peu gauche, mais bon, pas au point de gâcher le film, je vous rassure ;-)

Ben Stiller étonnant !

Celui que je ne peux pas m'empêcher d'imaginer en couillon dans "DodgeBall" ou "Tonnerre sous les tropiques" m'a clairement laissée sur le cul. Si si, je l'avoue. Touchant, calme, profond et surtout très sexy à la fin (oui oui oui oui !!!), notre Ben Stiller outre-atlantique a pris de la bouteille et nous livre une prestation qui change de ce qu'on connait de lui. L'âge, l'envie de changement ou la confiance des studios pour son rôle de réalisateur ? Je ne sais pas, mais son implication en tant que premier rôle et réal se sent clairement (lire les anecdotes du tournage sur Allociné).

Un casting complémentaire intéressant

Le film est clairement tourné pour et par "Walter Mitty". Il est le personnage central et c'est totalement respecté lorsqu'on regarde les scènes. Pourtant les personnages secondaires ne gâchent rien et complètent la vision que l'on a de Walter Mitty, sans la perturber pour autant. 

• Sean Penn jouant le photographe-baroudeur-mystérieux, joue du... Sean Penn
• Kristen Wiig accompagne son rôle sans déborder mais sans se démarquer non plus
• Shirley McLane nous fait l'honneur d'interpréter la mère de Walter Mitty, tout en douceur et assurance comme elle sait si bien le faire :)
• et Adam Scott joue le "petit con insensible et barbu" là pour tout restructurer : caricatural mais nécessaire

En conclusion : un film plein d'humour à voir pour le plaisir de l'évasion et du rêve, même s'il ne tranformera pas forcément votre vie... quoi que ;-) Prenez surtour le temps d'écouter la Bande Originale (en boucle) !

Note finale : 7/10